Portraits

Laurie

La meilleure chose, c’est de m’être engagée.

Journaliste dans le sport depuis près de 20 ans, Laurie Delhostal est une journaliste engagée de 44 ans. Originaire de Saint-Vallier dans la Drôme, elle pratique le handball pendant sa jeunesse, et le sport a toujours été une passion familiale. Titulaire d’un baccalauréat littéraire, elle décide de poursuivre vers une prépa Khâgne car elle aime la philosophie. Mais elle remarque très vite une différence entre ses camarades. Cela ne l’a pas empêché de poursuivre vers une maîtrise en philosophie pour ensuite intégrer une école de communication et de journalisme. De l’équipe 21 à Télématin, du basket à la formule 1, rien n’arrête Laurie. Mais au-delà du journalisme, Laurie est une femme très engagée dans la promotion des femmes dans le journalisme sportif. En 2020, elle a créé avec cinq autres femmes le collectif des femmes journalistes de sport. Ce qui lui plaît dans le journalisme c’est de raconter des histoires aux gens et de leur faire découvrir de nouvelles choses. L’une de ses meilleures expériences a été de voyager à travers le monde notamment grâce aux interviews pour la Formule 1. Mais malgré cette profession passionnante Laurie a eu des bas et son rôle de mère l’a très fortement aidé. Elle s’est sentie plus puissante après sa grossesse et reproche d’ailleurs que l’on ne voit pas assez de rôle modèle de mère enceinte journaliste. Cela l’a donc motivé à pouvoir créer un documentaire intitulé « Championne sa mère » qui relève d’un sujet tabou : la maternité chez les sportives de haut niveau. Laurie veut continuer de lutter afin de prouver qu’un environnement mixte peut exister dans le journalisme sportif. Aujourd’hui, Laurie est pigiste ce qui lui permet de pouvoir jongler avec les différents domaines. Mais plus tard elle aimerait devenir réalisatrice pour ensuite pouvoir devenir productrice dans le sport.

Beila

Quand je joue, je me sens bien, et à ma place.

@Celiographie

À seulement 14 ans, Beila Unjanqui est déjà une championne ! Joueuse au sein du Paris Basket 18 et pour le Pôle Espoirs France, Beila est une fille remplie d’ambition. Récemment convoquée pour intégrer l’INSEP, le basket a toujours été une passion pour elle. Issue d’une famille très sportive, originaire du 18ème arrondissement de Paris, Beila s’est toujours sentie soutenue par ses proches, une force inexplicable pour elle. Sa famille lui donne beaucoup de soutien, elle a confiance en elle, et elle l’encourage dans tout ce qu’elle entreprend. Ses frères et sœurs lui donnent beaucoup de conseils, et elle les remercie du fond du cœur pour tout ce qu’ils ont fait pour elle. Elle espère se rendre fière, et bien sûr les rendre fières. Mais à côté du basket, elle entretient une autre passion qui est la danse qui lui procure, tout comme le basket, du plaisir, mais aussi une confiance en elle. Beila est une grande sportive et sa vocation pour le basket a été d’un pur hasard. Au départ, elle voulait devenir footballeuse, mais le basketball l’a choisi ! Dans sa vie de jeune femme sportive, le basket lui apporte de la régularité, et de l’autonomie à son jeune âge. Lors de la préparation d’un match, Beila se met en confiance en forgeant son esprit. Elle rentre dans une bulle lui faisant comprendre qu’elle peut y arriver, et elle fait disparaître tout le stress. Selon elle, la confiance en soi est vitale. Cela a très clairement changé ses performances durant les matchs. À seulement 14 ans, Beila aimerait qu’il y ait beaucoup plus de soutien et d’accompagnement envers les autres jeunes filles sportives. Elle a très vite remarqué qu’un manque de soutien pouvait fortement impacter les performances physiques et mentales.